PARLONS DE L’HORLOGE BIOLOGIQUE INTERNE

En automne 2023, les départs des bécasses équipées de balises en Estonie ont bien eu lieu lors de la chute des températures minimales vers et dans la tranche des 5°/0° et en-deçà, notamment entre le 12 et le 26 octobre, puis entre le 3 et le 23 novembre.

Autrement dit, les départs en migration ont prouvé la sensibilité de l’oiseau à la température de l’air, dont la chute les incite à partir. N’oublions pas que la bécasse des bois se nourrit principalement de lombrics et qu’à partir d’une certaine température, le lombric quitte la couche superficielle du sol. La chute de la température des sols, liée à celle de la température de l’air, entraîne donc une raréfaction de la nourriture qui pousse l’oiseau à partir.

Mais ils ne sont pas partis pendant la même période de baisse de température. Et dans une seule période, ils sont même partis à des dates différentes. Et pourtant, ils ont tous été équipés de balises au même endroit et au même moment...

Alors? Pourquoi ne partent-ils pas au même moment, puisqu’ils ressentent la même évolution de la photopériode et la même évolution des températures ?

Réponse: c’est l’horloge biologique interne des oiseaux qui leur permet de détecter les changements de saison. Ils s’aident de certains signaux, tels que les variations de luminosité ou la température de l’air. Mais cette horloge interne est différente d’un spécimen à un autre.

Voici donc les trois principaux facteurs exerçant une influence sur les départs en migration de la bécasse: horloge interne, baisse de la durée du jour et chute des températures minimales.

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FONTEMARIE: BALISE TOUJOURS ACTIVE