PARLONS DE LA PHOTOPERIODE
Une deuxième raison du départ en migration pourrait bien être liée à l’évolution de la durée du jour, c’est-à-dire à l’évolution de la photopériode à certains moment de l’année. Ainsi, la migration pourrait bien être déclenchée au moment de la période des équinoxes.
Le schéma suivant représente l’évolution de la photopériode dans l’année et place les moments où interviennent les migrations.
En automne, il est effectivement observé que la migration d’automne (postnuptiale) de la bécasse des bois intervient toujours entre l’équinoxe d’automne (durée du jour identique à celle de la nuit, puis diminution de la durée du jour, début de la migration d’automne) et le solstice d’hiver (durée du jour la plus courte, fin de la migration d’automne).
Le phénomène inverse se produit au printemps, entre l’équinoxe de printemps et le solstice d’été pour la migration prénuptiale.
Hormis la diminution de la durée du jour et la baisse des températures minimales vers 5°/°0°, deux déclencheurs connus de la migration d’automne, bien d’autres facteurs peuvent aussi influer sur la migration et surtout sur son déroulement: cela fera l’objet des futurs bulletins, lesquels prendront appui sur des exemples concrets fournis grâce aux balises.
En ce qui concerne nos bécasses estoniennes, force est de constater que jusqu’à ce jour, tant que les températures minimales n’ont pas chuté de manière significative et tant que la durée du jour est supérieure à celle de la nuit, c’est à dire tant que l’équinoxe d’automne n’a pas eu lieu, rien ne s’est encore produit.
A suivre...