REVENONS AUX TEMPERATURES

L’équinoxe d’automne survenant partout au même moment dans l’hémisphère nord, les bécasses de cette zone pourraient se retrouver dans les mêmes conditions et partiraient en migration en même temps.

Et bien: pas du tout. Car nous savons très bien, grâce aux balises posées sur ces oiseaux par plusieurs pays, que toutes les bécasses ne partent pas toutes au même moment. Pourquoi?

Parce que d’est en ouest de la zone migratoire, au même moment  mais selon l’endroit, les températures ne sont pas les mêmes. Ainsi, si l’on compare aujourd’hui les prévisions de températures de TALLINN en Estonie et celles de PERM, ville située au pied de l’OURAL et à l’ouest de ce massif en Russie, il peut être noté une différence majeure. A PERM, les températures minimales devraient chuter dès le weekend prochain vers la tranche de 5° à 0° et en-deçà et s’y maintiendrait pendant toute la semaine, ce qui ne se produirait pas à TALLINN. C’est ce qui explique que les bécasses russes partent généralement bien avant les Estoniennes: il y fait froid plus tôt

Autrement dit, une fois passée l’équinoxe d’automne, le déclencheur est lié à la température et à l’évolution de la température minimale. Dans cette configuration, les bécasses russes chassées par les premiers froids de l’automne pourraient arriver en Europe de l’ouest dès la première moitié d’octobre, alors que les Estoniennes ne seraient même pas parties.

Mais photopériode et températures sont-ils les seuls déclencheurs du départ en migration? Et que se passe-t-il en cours de migration?

Vous en saurez davantage dans les prochains bulletins.

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FONTEMARIE: BALISE TOUJOURS ACTIVE

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PARLONS DE LA PHOTOPERIODE